Missions

Depuis septembre 2024, les affrontements à la frontière libano-israélienne ont causé plus de 1 600 morts et des milliers de blessés, provoquant le déplacement de 346 000 personnes au Liban. TSF est sur place pour mettre en place de possibles activités de soutien aux personnes affectées par le conflit.

TSF a déployé une équipe à Beyrouth en collaboration avec les équipes des Nations Unies pour l’évaluation et la coordination en cas de catastrophe (UNDAC) et du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (UNOCHA) afin d’assurer une connectivité fiable dans la zone sinistrée par la déflagration.

Dans le cadre de partenariats opérationnels avec le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) et l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), Télécoms Sans Frontières est l'organisation de référence pour fournir une expertise technique et des ateliers de formation réguliers sur l'utilisation des télécommunications d'urgence dans le contexte de crise humanitaire.

TSF a organisé un programme de renforcement de capacités afin de renforcer le système de réponse humanitaire par l’utilisation optimale des technologies

Les banlieues nord de Bangkok sont sous l'eau. TSF a évacué sa base régionale, puis a mis en place des opérations de téléphonie dans les quartiers privés de réseau mobile.

Entre août 2010 et février 2011, TSF a formé 102 personnels d'organisations et agences humanitaires d'Asie et d'Amériques Centrale et Latine à une utilisation efficace des moyens de télécommunications dans le cadre des situations d'urgence.

TSF a développé un système d’information pour faciliter l’accès des femmes enceintes aux traitements contre la malaria à la frontière Birmane.

Le séisme survenu le 11 mars 2011 au Nord-Est du Japon, de magnitude 9 sur l'échelle de Richter, a déclenché un tsunami dont les vagues de 10 m ont ravagé les zones côtières, et provoqué la plus grave catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl, avec l’explosion du réacteur de la centrale de Fukushima. La destruction des infrastructures, la pénurie de carburant, et de nombreuses coupures de courant jusqu'à la capitale rendent la situation extrêmement complexe. TSF s'est déployé depuis sa base de Bangkok pour mettre à disposition ses moyens de communications d'urgence. La mission s'est terminée en raison de l'alerte nucléaire.

Les fortes précipitations de l'automne 2010 ont causé d'importantes inondations dans le Sud de la Thaïlande et le Nord de la Malaisie. Une équipe de TSF s'est rendue dans la province de Hat Yai où les niveaux d'eau ont pu atteindre 3 m, pour évaluer l'état des réseaux de communications, et mettre son expertise au service de la population et des organisations de secours.

Les graves inondations survenues en juillet 2010 ont causé la mort de plus de 1500 personnes. TSF a porté assistance aux survivants qui se sont retrouvés dans le dénuement le plus total en proposant des appels gratuits dans les provinces de Khyber Pakhtunkhwa et du Sindh. De plus, des moyens de communications ont été fournis aux équipes UNDAC et OCHA dans le Punjab et à Islamabad.

En juillet et août 2009, TSF a conduit, en partenariat avec la Commission Européenne, un programmatin de formation aux télécommunications d'urgence pour 40 représentants d'organisations humanitaires provenant de 8 pays asiatiques et 4 pays d'Amérique Centrale vulnérables aux catastrophes naturelles

La reprise du conflit entre l'armée pakistanaise et les talibans en mai 2009 a forcé plus de 2 millions de personnes à fuir le Nord-Ouest du Pakistan. Dans des conditions de sécurité très difficiles (attentats, enlèvements...), TSF a fourni plus de 3000 appels à des civils choqués et parfois blessés par les violences. Dans ce contexte, reprendre contact avec un proche n'a pas de prix.